Voici la finale de notre trilogie sur l’Ordre missionnaire d’aller faire de toutes les nations des disciples. Vous pouvez toujours rebrousser chemin pour lire le premier article intitulé Six semaines valent plus que 42 jours ou le deuxième intitulé Tu ne sais jamais. Bonne lecture!

~ Le blogue officiel


Au moment de l’élection du président John F. Kennedy en 1961, le peuple des États-Unis avait vraiment l’impression d’être en train de perdre la course à l’espace contre l’Union soviétique. Les Russes avaient réussi plusieurs défis importants : en 1957, ils avaient lancé le premier satellite artificiel et, en 1959, ils avaient envoyé trois sondes spatiales à la lune. De plus, le 12 avril 1961, les Russes avaient envoyé la première personne – Yuri Gagarin – dans l’espace, et ce, seulement trois mois après l’investiture du président américain. Les Russes avaient battu l’effort américain de seulement 23 jours.

Dans sa détermination de défendre l’honneur de son pays, Kennedy a cherché un objectif audacieux. Il en a discuté avec ses conseillers et avec la direction de la NASA, et le 12 septembre 1962, à la Rice University, à Houston, au Texas, il a prononcé l’un des discours les plus importants du 20e siècle.

Prends deux minutes pour l’écouter; ça vaut la peine.

 

Ce jour-là, dans un stade de football, devant 35 000 hommes et femmes, Kennedy a donné une mission à une nation. Une mission qui demanderait un effort collectif, le travail et le sacrifice de tout un pays, soit une mission qui nourrirait l’imagination de toute une génération.

Ça me rappelle un autre discours…

Environ 1900 ans auparavant, sur une petite colline loin des grandes villes et des écoles et des foules, et devant seulement 11 hommes, Jésus aussi a livré un discours – le dernier de son ministère terrestre – dans lequel il donnait également une mission :

Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui, mais quelques-uns eurent des doutes. Jésus s’approcha et leur dit :

Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (Matthieu 28:16-20)

Il n’y avait pas de stade, ni de caméras de télévision, ni des milliers d’auditeurs. Mais la mission qu’il a donnée était même plus audacieuse que celle du président Kennedy. Cette mission a mobilisé des millions de personnes, elle a inspiré le travail et le sacrifice, et elle aussi a nourri les imaginations.

Face à l’inconnu et au danger

Comme bon nombre d’entre nous lorsque nous considérons les implications de l’Ordre missionnaire dans notre vie, de nombreuses personnes ont réagi au défi proposé par le président Kennedy en disant que sa mission ne valait pas la peine.

Elle serait trop coûteuse. Il y avait trop d’aspects inconnus. Elle était dangereuse.

Et ses opposants avaient raison.

Le 27 janvier 1967, l’équipage de la mission Apollo 1 faisait une répétition avant le lancement prévu pour le 21 février. Pour des raisons qu’on ne connaît toujours pas, un feu a éclaté dans la cabine de la capsule spatiale. Ce jour-là, les astronautes Gus Grissom, Ed White et Roger Chaffee sont tous les trois morts.

Il est fort improbable qu’on voie des décès lors d’un voyage missionnaire de P2C, mais un tel voyage comporte quand même des sacrifices pour toi. Tu sacrifieras un bon travail d’été pour payer les études, du temps dans ta famille ou du temps libre, un stage ou peut-être même l’approbation de tes parents.

Après le feu d’Apollo 1, la NASA a suspendu le programme Apollo le temps de mener une enquête avec le gouvernement américain pour comprendre ce qui s’était passé et de réévaluer les risques du programme.

Malgré toutes les bonnes raisons de ne pas continuer, la NASA et le gouvernement – ainsi que les astronautes – ont décidé d’aller de l’avant.

Comptons le prix mais allons-y

Des fois, la mission vaut les risques et les sacrifices.

Et tu sais quoi? Je suis certain que si tu posais la question à n’importe quelle personne de ton groupe P2C qui est déjà partie en mission, elle te dirait que partir, c’était beaucoup plus une bénédiction qu’un sacrifice, et ce qu’elle a gagné vaut beaucoup plus que les sacrifices.

Le président Kennedy a lancé le défi d’aller à la lune non parce que c’était facile, mais parce que c’était difficile. Il voulait le faire pour la gloire de son pays.

Moi, je ne t’offre pas l’opportunité d’aller à la lune cet été, mais le défi devant toi est encore plus important : c’est de te joindre à la mission du Dieu qui a créé la lune et la terre et tous les peuples.

Vas-y, non parce que c’est facile, mais parce que c’est difficile, et parce que la mission vaut la peine.

Vas-y, non pour la gloire d’un pays, mais pour la gloire de notre Seigneur Jésus.


C’est à ton tour :

  • As-tu tendance à penser que « si c’est facile alors Dieu est avec moi  »? Selon la Parole, est-ce que c’est une manière appropriée d’évaluer les opportunités que Dieu place devant nous? Pourquoi ou pourquoi pas?
  • Quels sont les obstacles qui te font hésiter à partir en mission? Qu’est-ce que Dieu te dit à travers ça?
  • Prends connaissance de nos voyages missionnaires et demande à Dieu s’il ne t’appellerait pas à l’un de ces pays.

Cet article a été écrit par Brad Stewart. Il dirige l’équipe de Pouvoir de Changer – Étudiants (P2C) à Québec avec sa femme Cassandra. Il a fait ses études à l’Université de Waterloo en Ontario. Brad oeuvre auprès des étudiants au Québec depuis bientôt huit ans et l’Ordre missionnaire est l’une de ses plus grandes passions. Ayant déjà participé aux voyages missionnaires Rosée du désert, Montréal et Québec avec P2C ainsi qu’au voyage en Haïti avec GAiN, Brad recommande à tous l’expérience de partir en mission!

Au sujet de l'auteur

P2C-Étudiants

Pouvoir de Changer – Étudiants existe afin de faire connaître Jésus dans les universités et les cégeps du Québec. Nous accompagnons les étudiants dans leur cheminement vers Jésus, les aidant à voir la pertinence de l’évangile pour toute la vie.