Aujourd’hui, j’aimerais te partager quelques trucs pour économiser en faisant l’épicerie. 

Tu me diras que cet article n’a pas de place dans un site web chrétien, et tu as peut-être raison. Mais, au fil du temps, j’ai appris que toutes nos petites actions peuvent être des actes d’adoration, d’obéissance et de service, selon les attitudes ou les motivations qui les accompagnent.

Simplement, je crois en un Dieu qui pourvoit à nos besoins; Un Dieu qui pourvoit à notre pain quotidien et nous demande de bien s’occuper de nos corps. Se nourrir, quand le coût de la vie augmente, peut être un acte de foi.

Par moments, bien faire notre épicerie est aussi un acte d’hospitalité, nous permettant d’en avoir assez pour partager ce qu’on a avec les autres. Dieu nous invite à être des bon.ne.s intendant.e.s de ce qu’il nous donne, même s’il s’agit seulement d’un petit budget d’étudiant.e.

Alors voici quelques suggestions, sens-toi à l’aise d’en prendre et d’en laisser selon ce qui pourrait t’aider!

1. Apprends à cuisiner

J’aime cuisiner et servir ce que j’ai préparé aux autres. Mais même si tu ne prévois pas devenir le ou la prochaine célébrité culinaire, apprendre les principes de base d’une recette te permettra de sauver du temps et de l’argent et de te sentir à l’aise dans ta cuisine. Une recette n’est qu’une suggestion. Au fur et à mesure que tu prends de la confiance, tu sauras quels ingrédients sont essentiels et lesquels peuvent être substitués (ou même omis) si ceux-ci ne sont pas disponibles ou trop chers.

2. Planifies tes repas en consultant les circulaires

Cette suggestion est un classique pour une raison: planifier ses repas en fonction des circulaires nous permet de bénéficier des meilleurs prix. Si ton horaire est trop imprévisible, tu n’es pas obligé.e de faire un menu rigide pour la semaine au complet. Tu peux plutôt choisir 2 ou 3 recettes avec des ingrédients qui se gardent bien et qui pourront être cuisinés quand tu trouveras le temps. Mieux encore, fais-toi des restants qui te seront utiles dans tes lunchs ou que tu peux garder au congélateur pour quand tu n’auras pas le goût de cuisiner.

Si tu ne veux pas recevoir les circulaires en version papier, tu peux les consulter en ligne ou en téléchargeant une application qui te permet de connaître les spéciaux de la semaine.

3. Les médias sociaux ne représentent pas la réalité

On le sait bien… Mais est-ce qu’on y pense quand on voit les recettes défiler sur Facebook, Instagram ou Tik Tok? Si tu te met la pression de cuisiner des plats aussi jolis que ceux de tes influenceurs préférés, ça risque d’être difficile. La réalité est que plusieurs d’entre eux mettent beaucoup de temps et d’argent sur leur contenu, qui est souvent commandité.  Les repas simples et délicieux ne sont pas toujours ceux qui se photographient bien. 

4. Explore les options végétariennes

La viande coûte chère mais peut être remplacée par des protéines végétales. Tu le sais sûrement très bien: c’est possible de manger de façon équilibrée sans manger de viande. Les options végétariennes sont souvent délicieuses et excellentes pour notre budget. Bien que la viande ait souvent une place principale dans nos menus nord-américains, d’autres cultures incluent une diversité d’excellents plats végétariens qui valent la peine d’être explorés. 

5. Fait équipe avec des autres

Souvent, en tant qu’étudiante, j’étais déçue de ne pas avoir l’espace ou le budget pour acheter des produits en plus grand format. Souvent, ces items sont une belle opportunité pour économiser (mais pas tout le temps, ça vaut vraiment la peine de regarder le prix à l’unité!). Si, tu te retrouves dans cette situation et que tu n’as pas l’espace dans ton appartement pour conserver ces grands formats, rien ne t’empêche de faire l’épicerie avec un.e ami.e et de vous diviser les achats une fois rendu.e.s chez vous. Mieux encore, cuisinez ensemble et partagez vous les restants! 

Au sujet de l'auteur

Christina Jodoin Dénommé

Christina Jodoin est équipière de P2C à Montréal et travaille principalement auprès des étudiants et jeunes adultes en contexte universitaire. Originaire de la campagne, elle habite maintenant en ville avec son mari Daniel et ses deux filles. Ensemble, ils profitent à fond de la vie urbaine et des trésors qui s’y trouvent.